Jean Baisnée

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Jean Baisnée
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Fonction
Directeur
Institut français de Cracovie
-
François Schnell (d)
Victor Cherner (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Traducteur, programmateur culturel, enseignant du secondaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Marianne Baisnée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Jean Baisnée, né le à Pont-Hébert (Manche) et mort le aux Angles (Gard)[1], est un professeur de lettres, fonctionnaire, écrivain et traducteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir enseigné à l'étranger comme professeur agrégé de lettres[Note 1], notamment au lycée Moulay-Youssef de Rabat en 1964[2], Jean Baisnée travaille dans le réseau culturel français, où il est notamment directeur de l'Institut français de Cracovie durant l'état de siège en Pologne, de 1981 à 1984.[3]. Il devient également conseiller culturel à l'ambassade de France en Italie dans les années 1980, retournant à Rome car y ayant été professeur de lettres dans les années 1970 au lycée français Chateaubriand. En visite sur le tournage de Roma (1972), Fellini le retient pour un caméo.[réf. nécessaire]

De 1991 à 1995, il enseigne à l’université de Tunis où il fonde la troupe théâtrale « Le Petit Théâtre ». Il y met en scène plusieurs pièces dont La Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco (1993), Mon Isménie d'Eugène Labiche (1994) et Le Bal des voleurs de Jean Anouilh (1995).[réf. nécessaire]

Il a été coordonnateur multilatéral à la direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère français des Affaires étrangères[4] et président de l'association des Centres de jeunes et de séjours du Festival d'Avignon (le réseau des Céméa)[5]. À ce titre, il intègre en 2005 le conseil d'administration du Festival en tant que personnalité qualifiée[6].

Distinction[modifier | modifier le code]

Le , il a été élevé au rang de chevalier de l’ordre Polonia Restituta par l’ambassadeur de Pologne à Paris[7].

Publications[modifier | modifier le code]

Articles
  • « La haine de la démocratie », dans Revue Humanitaire, no 14 Logique d'urgence et pérennité, [8].
  • « En bref, dernières nouvelles du monde », dans Revue Humanitaire, no 15 Humanitaires contre alters ?, automne-hiver 2006[9].
  • Glosy po śmierci Jerzego Turowicza, Hommages à Jerzy Turowicz in Tygodnik Powszechny, [10].
Ouvrages divers

Traductions[modifier | modifier le code]

de l'italien

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il a notamment enseigné au Lycée Moulay Youssef (en) à Rabat et au Lycée Chateaubriand de Rome.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. Alfred de Musset, Les caprices de Marianne ; Le chandelier : comédies, Bordas, (lire en ligne).
  3. Citation : http://www.forumeco.com/Patrick-Penot-portrait-800 Jean Baisnée : Un homme d’une grande simplicité, à l’écoute des autres, totalement doué pour le bonheur.
  4. http://whc.unesco.org/archive/1989/cc-89-conf013-6e.pdf
  5. L'Avant-scène théâtre, no 1181
  6. Armelle Heliot, « Festival d'Avignon - Nouveau conseil d'administration », Le Figaro,‎ .
  7. Elżbieta Jogałła, « La France en Pologne — Jean Baisnée », sur pl.ambafrance.org, ambassade de France à Varsovie, (consulté le ) ; article paru dans Tygodnik Powszechny, no 50, 12 décembre 2021.
  8. Recension de Jacques Rancière, La haine de la démocratie, La Fabrique Éditions, 2005.
  9. [http://www.medecinsdumonde.org/fr/content/download/6728/53623/file/RevueHumanitaireN15.pdf Recension de Jean-Paul Marthoz, Et maintenant le monde en bref. Les médias et le nouveau désordre mondial, préface de Bernard Kapp, GRIP et Éditions Complexe, 2006.
  10. (pl) « Wiadomości - Najnowsze i Najważniejsze Wiadomości z Kraju i Świata », sur Onet Wiadomości (consulté le ).
  11. Gilles Costaz, « L'appartement des femmes », Les Échos,‎ .
  12. Françine de Martinoir, « La confusion des sentiments », La Croix,‎ .
  13. Fabio Gambaro, « Une jeunesse au temps des rebelles », Le Monde,‎ .
  14. « radio-canada.ca/par4/vb/vb9901… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]